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16 févr. 2009

Des lèpreux délaissés pour compte.

Le Tchad a célébré ce dimanche 15 février 2009, avec deux semaines de retard, la 56 journée Internationale de la Lèpre.

Le ministre tchadien de la santé publique déclare à cette occasion que presque tous les lépreux de N’Djamena sont intégrés dans la société et qu’aucun d’entre eux ne mendie.
Cependant, les lépreux d’Abéché sont délaissés pour compte.
Ils sont près de 400 personnes vivent dans la léproserie d’Abéché, située derrière l’hôpital régional. Construite en paille et en pêle-mêle, cette léproserie est exposée à toutes les intempéries. Soleil, pluie, incendie et j’en passe.
Vulnérables abandonnés à eux-mêmes, ils essayent comme ils peuvent de vivre au jour le jour avec ce qu’ils gagnent de fruit de leur mendicité.

Comme ils l’on toujours fait, ces vulnérables lancent un cri d’alarme aux bonnes volontés.

Ces lépreux sont dans la plus part de cas marginalisés, vus comme la classe la plus basse de la société et personne ne s’approche d’eux. Même quelquefois leurs proches. Pourtant, la lèpre n’est qu’une maladie comme toute autre comme le dit le point focale lèpre pour la région sanitaire du Ouaddaï Mohamad Hassan Barka.

Ils sont comme nous et peuvent faire beaucoup de choses pour le pays. Malheureusement, la délégation de l’action sociale n’a pas une ligne budgétaire pour leur intégration dans la société. Le délégué Mohamad Hussein leur demande par ailleurs de s’organiser en association pour s’entraider.

Il est à signaler que rien n’a été fait au niveau d’Abéché par rapport à la journée internationale de la lèpre. Le délégué régional de l’action social appelle, lui aussi, les bonnes volontés à venir en aide à ces vulnérables.

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