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1 avr. 2010

Aucune mototaxi sur le sol tchadien

Aucune mototaxi sur le sol tchadien. Cette décision est prise par le gouvernement tchadien il y a deux semaines commencent à avoir des conséquences économiques à divers niveaux.

Les causes

Dans une note circulaire, le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, Ahmat Mahamat Bachir, a interdit la circulation des mototaxis appelés communément les clandos, il y a deux semaines. Selon les termes de la note circulaires, ces clandomen ‘‘perturbent la circulation, sont à l’origine de nombreux cas d’accidents de circulation et de nombreux cas de vol et d’assassinat parce qu’ils transportent nuitamment les malfaiteurs et les brigands de tout ordre’’.
Le Maire de la ville d’Abéché appelle les clandomen au respect strict de la note circulaire et déclare que toute moto prise entrain de fonctionner comme mototaxi sera saisie et mise aux enchères.
Le président de l’association des clandomen d’Abéché Abdelatif Abdallah rejette en bloc les accusations avancées par le gouvernement. ‘‘Il n’y a pas que les mototaximen qui causent des accidents et aucun d’entre eux n’a transporté un malfaiteur, réplique t-il’’. Il se demande de ce que vont faire et devenir ces débrouillards.

Les conséquences

Cette décision interdisant la circulation des mototaxis sur l’étendu du territoire commence à avoir des conséquences économiques et sociales à divers niveaux.
Le président de l’association des clandomen d’Abéché Abdelatif Abdallah estime que ce fait augmente le taux de chômage. Selon lui, la plupart de ces clandomen sont des pères de famille, des étudiants, qui se débrouillent pour la prise en charge de leurs familles ou de leurs études. Il se demande de ce que vont faire et devenir ces débrouillards.

Pour les usagers, cette décision rend difficile leur vie, et surtout le déplacement. Leur seul moyen de déplacement c’est les clandomen et maintenant que ceux-ci ne travaillent pas, leurs mouvements sont limités. Beaucoup disent qu’ils partent au travail et à l’école avec retard. Certains craignent même que ces clandomen, n’ayant aucun travail, se lancent dans la délinquance.
Les commerçants ne sont pas aussi épargnés de ces conséquences. Selon quelques uns tels que les vendeurs du carburant, les commerçants des pièces détachées et aussi les réparateurs des motos, il y a une chute économique de près de 50% sur leurs activités respectives.
Mais pour le commissaire de police de la ville d’Abéché Abdou Saleh, cette décision a fait baisser les cas des accidents de circulation à près de 90%.

Pour Noassingar Ngardolegom, secrétaire général de la région du Ouaddaï, les autorités de la région sont conscientes des conséquences économiques. Mais aucune modification ne peut être ne peut être apportée au niveau local.

2 commentaires:

  1. great blog!!!
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    Thanks,
    Pablo from Argentina

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