Plus de 1200 tchadiens sont déplacés (ou plutôt retournés) à
Adré, près de la frontière soudanaise, dans le département d’Assoungha, et plus
500 autres se trouvent à Tindelti, à une trentaine de Km au nord d’Adré. Ils ont
fui le conflit intercommunautaire survenu à El-Djineina autour d’une mine d’or.
L’annonce a été officiellement faite hier par le gouverneur
de la région du Ouaddaï, lors d’une réunion tenue au gouvernorat. Cette réunion
qui a regroupé les organisations humanitaires et agences des nations unies œuvrant
à l’Est du Tchad vise à explorer les possibilités de prise en charge de ces retournés
et leur acheminement vers leurs régions d’origines.
Le gouverneur déclare que la
situation est très préoccupante et demande le cours de tous les humanitaires
pour améliorer les conditions de vie de ces personnes et éviter le pire. Il indique
aussi que les régions les plus concernées sont le Ouaddaï, le Sila, le Batha et
le Guéra
Il a été convenu lors de la réunion que ces personnes seront
acheminées dans les chefs-lieux de leurs régions respectives et, à partir de
là, elles vont se débrouiller pour atteindre leurs villages
Pour assurer la prise en charge rapide de ces nécessiteux, le
Programme Alimentaire Mondial (PAM) a mis à leur disposition des vivres pour
une dizaine de jours, avant leur acheminement. L’ONG Médecins Sans Frontière et
d’autres ONG sont déjà sur le terrain.
Le délégué régional de l’action sociale, de la solidarité
nationale et de la famille indique que d’autres tchadiens peuvent être attendus
dans les jours à venir.
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