Recherche sur ce blog

4 mars 2009

El Béchir et la Justice Internationale ...

Une première dans l’histoire de la CPI. Cette cour à compétence internationale lance un mandat d’arrêt contre un président en exercice. Il s’agit du président soudanais Oumar Hassan Elbechir, accusé de crime de guerre et crime contre l’humanité. Les réactions des quelques réfugiés dans cette édition.

La chambre préliminaire 1 de Cour Pénale internationale a de délivré, ce mercredi 4 mars 2009, un mandat d’arrêt international contre le président soudanais Oumar Hassan Albechir. Elbechir est accusé de crime de guerre et crime contre l’Humanité, notamment pour des attaques intentionnelles dirigées contre la population du Darfour. Il doit répondre à des actes d’extermination, des meurtres, de viol, de torture, ainsi que de transfert forcé d’un grand nombre de civils et de pillage de leurs biens. C’est le premier mandat d’arrêt délivré par la CPI contre un chef d’Etat en exercice.

Quelques réfugiés soudanais à l’est du Tchad, rencontrés juste après l’annonce de la décision de ce mandat d’arrêt, indiquent qu’ils attendent cette décision depuis longtemps. « Demain nous organiserons une marche de soutien à cette décision… Nous espérons qu’avec si El Béchir est arrêté, la paix reviendra au Darfour.» soulignent certains d’entre eux.

Le mandat d’arrêt international contre Elbechir est un aboutissement d’un long processus qui a débuté depuis 2003. Selon le procureur de la CPI Louis Moreno Okampo, en vertu d’une résolution du conseil de sécurité de l’ONU, le président soudanais, qui soutien les milices janjawid, a une intention génocidaire. C’est pour cette raison qu’il demande, en juillet de l’année dernière, à la CPI d’émettre un mandat d’arrêt international contre El Béchir, pour des crimes commis au Darfour.

C’est pour la première fois que la CPI délivre un mandat d’arrêt contre un chef d’Etat en exercice. Selon la chambre préliminaire de la CPI, la qualité officielle de chef d’Etat en exercice n’exonère en aucun cas Oumar Elbechir de sa responsabilité pénale.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire