Le rappeur tchadien Anonyme lance
officiellement ce samedi 29 novembre 2014, son premier album intitulé « Chronique
des terres arides ». C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animé
au restaurent Selesao à N’Djamena.
Habillé d’un T-Shirt blanc conçu spécialement
pour l’effet, un collier doré autour du cou, casquette blanche sur la tête,
l’homme de teint noir, de taille moyenne, se veut souriant. Entouré de quatre autres, Anonyme, d’une voix
portante et rassurante, répond à toutes les questions posées par les
journalistes en face de lui qui ont rempli la grande salle du restaurant. Bien
attendu, il est de temps en temps relayé dans ses réponses par les
« autres » (le réalisateur, le manager, le promoteur…).
Cet album qui comporte 17 titres dont deux
bonus est un condensé de récits, d’observations, de constats et de sensations
vécus par Anonyme dans quelques pays où il a séjourné. Il est fait de toutes
les influences musicales en englobe plusieurs styles à savoir le RNB, le hip
hop, le reggae, l’afro pop. Personnellement, les quelques titres que j’ai
écoutés m’ont impressionné.
C’est une œuvre qui a vu la participation de 15
nationalités différentes pour mettre en exergue la richesse du
panafricanisme, et la solidarité africaine. « Chronique des terres
arides » fait l’apologie d’une Afrique qui doit réagir, se lever et
compter sur ses forces pour recouvrir sa place de terre mère.
Titulaire d’un doctorat en médecine et connu
pour son caractère méticuleux dans le travail (en plus de l’importance qu’il
accorde à la musique), Anonyme veux signifier à travers cet album que les
musiciens et surtout les rappeurs ne sont pas des ratés comme le pensait
beaucoup de tchadiens. Il appelle ainsi les artistes à ne pas abandonner les
études et les étudiants passionner de la musique à ne pas abandonner leur
passion.
Véritable apôtre de la tolérance et de l’unité,
cet amoureux de l’écriture débute sa carrière véritablement en 2004 dans le
hip-hop.
Cette rencontre artistique était également une
opportunité pour les artistes tchadiens de découvrir le réaliser tchado
camerounais Allharamadji SHAMAK qui se dit disposé à aider ceux qui veulent
émerger à aller de l’avant. On en parlera amplement sur un autre article.
Chronique des terres arides se vend à seulement
2.500 francs CFA, un prix qui, selon le manager, accessible à tous. Bon vent à
Anonyme et à tous ceux qui veulent suivre ses pas.
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