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30 nov. 2014

L’album « Chronique des terres arides » est désormais sur les marchés.



Le rappeur tchadien Anonyme lance officiellement ce samedi 29 novembre 2014, son premier album intitulé « Chronique des terres arides ». C’était lors d’une conférence de presse qu’il a animé au restaurent Selesao à N’Djamena. 
Habillé d’un T-Shirt blanc conçu spécialement pour l’effet, un collier doré autour du cou, casquette blanche sur la tête, l’homme de teint noir, de taille moyenne, se veut souriant.  Entouré de quatre autres, Anonyme, d’une voix portante et rassurante, répond à toutes les questions posées par les journalistes en face de lui qui ont rempli la grande salle du restaurant. Bien attendu, il est de temps en temps relayé dans ses réponses par les « autres » (le réalisateur, le manager, le promoteur…).
Cet album qui comporte 17 titres dont deux bonus est un condensé de récits, d’observations, de constats et de sensations vécus par Anonyme dans quelques pays où il a séjourné. Il est fait de toutes les influences musicales en englobe plusieurs styles à savoir le RNB, le hip hop, le reggae, l’afro pop. Personnellement, les quelques titres que j’ai écoutés m’ont impressionné.
C’est une œuvre qui a vu la participation de 15 nationalités différentes pour mettre en exergue la richesse du panafricanisme, et la solidarité africaine. « Chronique des terres arides » fait l’apologie d’une Afrique qui doit réagir, se lever et compter sur ses forces pour recouvrir sa place de terre mère.
Titulaire d’un doctorat en médecine et connu pour son caractère méticuleux dans le travail (en plus de l’importance qu’il accorde à la musique), Anonyme veux signifier à travers cet album que les musiciens et surtout les rappeurs ne sont pas des ratés comme le pensait beaucoup de tchadiens. Il appelle ainsi les artistes à ne pas abandonner les études et les étudiants passionner de la musique à ne pas abandonner leur passion.
Véritable apôtre de la tolérance et de l’unité, cet amoureux de l’écriture débute sa carrière véritablement en 2004 dans le hip-hop.
Cette rencontre artistique était également une opportunité pour les artistes tchadiens de découvrir le réaliser tchado camerounais Allharamadji SHAMAK qui se dit disposé à aider ceux qui veulent émerger à aller de l’avant. On en parlera amplement sur un autre article. 
Chronique des terres arides se vend à seulement 2.500 francs CFA, un prix qui, selon le manager, accessible à tous. Bon vent à Anonyme et à tous ceux qui veulent suivre ses pas.

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