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3 mai 2020

Tchad_COVID-19: Six semaines après


Six semaines après la notification d'un premier cas positif au coronavirus au Tchad, je constate que la maladie n’était pas prise au sérieux au départ. Il n’était pas pris au sérieux d’autant plus que même certaines hautes personnalités ne respectent pas les gestes barrières. Je veux parler ici du ministre qui a giflé un gendarme parce qu’il lui a demandé de se laver les mains avant d’entrer à l’hémicycle. Combien sont-ils – comme lui – à ne pas respecter ces mesures de prévention. Il n’était pas pris au sérieux parce que le transport interurbain continue comme auparavant. Vous avez certainement écouté le camion transportant une soixantaine de passagers qui a connu un accident de route faisant des victimes. Il n’était pas pris au sérieux parce que les malades du coronavirus sont visités, sachant tout le risque… Il n’était pas pris au sérieux parce que, pour moi, aucune (je dis bien aucune) mesure à part celle de la fermeture des établissements scolaires/universitaires et lieux de culte n’a été respecté. Une fois encore, je pense que nous n’avons pas assez fait pour prévenir et limiter la propagation de la maladie. Lire l'intégralité de l'article sur http://toumaiactu.mondoblog.org

22 avr. 2020

Abéché – COVID 19 : Chaine de transmission cassée


Comme vous le lisez sur le titre de l’article, la chaine de transmission du COVID 19 à Abéché est cassée. Tous les 46 contacts du cas ont fini leur période de confinement et sont donc libres et sains. Lire l'intégralité de l'article sur http://toumaiactu.mondoblog.org

16 avr. 2020

COVID19 : solution hydro-alcoolique "made in Abeche"

L'institut National des Sciences et Techniques d'Abéché (INSTA) fabrique localement la solution hydro-alcoolique qui devenue rare et chère sur les marchés. Cependant, les techniciens sont confrontés à une insuffisance en réatifs, surtout l'alcool. Lire l'article complet sur http://toumaiactu.mondoblog.org

31 juil. 2019

Promotion de la culture bio

J’ai participé, du 30 au 31 juillet 2019, à la Foire des Opportunités Économiques à N’Djamena. Cette foire était organisée par le Centre pour le Dialogue Humanitaire en collaboration avec le ministère de la promotion de la jeunesse, des sports et de l’emploi.
Je me suis présenté avec un « projet de production et de commercialisation d’oignons biologiques » qui fait partie des 16 projets présélectionnés parmi une centaine. Après la défense du projet devant un jury composé des experts, le projet a reçu le 3e prix de meilleur projet sur 10 sélectionnés. Ainsi, le projet va être financé par l’Office National de la Promotion de l’Emploi (ONAPE) à hauteur de 3 149 100 francs CFA, soit 90% du coût global.
Le projet qui entre dans le cadre des activités de ma startup dénommée « Cbio-Tchad » a pour objectif de réduire les risques liés à l’utilisation des produits chimiques en promouvant la culture maraîchère biologique. J’ai choisi l’oignon pour commencer parce que c’est le produit le plus consommé par les tchadiens. L’oignon est présent dans tous les repas et mets quotidiens : à la maison, au restaurant, à la sandwicherie, chez le grilleur de viande, sur le point coin du quartier et partout où l’on trouve à manger. Bref, tous les jours que Dieu fait nous tous, hommes, femmes, enfants, vieux, tous consommons au moins une fois de l’oignon. Il est très nécessaire que cet oignon tant consommé soit sain, sans danger ni aujourd’hui, ni demain pour nous. Je dis "nous" parce que même si je suis producteur, je suis aussi consommateur.
Au fait, il n’y a aucune étude qui a été faite au Tchad pour déterminer les effets des produits chimiques mais nous savons tous que l’utilisation de ces produits a des conséquences à divers niveau. Un entretien avec un ami qui a fait le contrôle de qualité des aliments et un tour sur le net m’ont permis de savoir ceci : sur l’environnement, les produits chimiques utilisés dans la cadre des cultures polluent l’air, appauvrissent le sol et polluent les nappes phréatiques et donc l’eau que nous consommons. Sur l’homme, ces produits présentent une toxicité conduisant même à un cancer. (Un article consacré aux effets des produits chimiques sera publié prochainement).
VU CES RISQUES, J’AI PEUR POUR MOI, J’AI PEUR POUR VOUS, CHERS CLIENTS POTENTIELS. Alors, afin de réduire ces risques, j’ai pensé produire d’oignons bios par la culture maraîchère et les mettre sur les marchés. C’est-à-dire, je vais utiliser les déchets organiques et compostes pour fertiliser le sol, des compositions de feuille des plantes comme pesticide et les techniques physiques pour arraches les herbes au lieu des produits chimiques. Vous convenez avec moi que toutes ces méthodes son non invasives. Je le rappelle, les produits chimiques sont utilisés comme herbicides, engrais et pesticides.
Le projet est implanté à Wadi Choc situé à 18 Km de la ville d’Abéché, département de Ouara, province du Ouaddaï.

4 juil. 2019

Symposium de MEAP : Un véritable cadre d’échange


En marge du premier Symposium International du MAEP pour la jeunesse tenu du 1er au 2 juillet 2019 à N’Djamena auquel j’ai pris part, j’ai rencontré ma consœur Rachel du Congo Brazzaville.
Rachel est une jeune entrepreneure qui évolue dans le domaine de l’agriculture. Elle a une startup qui fait de la transformation des produits agricoles locaux dans son pays et qui les exportent même ailleurs. Non seulement elle a réussi et gagne sa vie grâce à sa startup, mais la jeune entrepreneure emploie 11 de ses pairs congolais. Elle est fière de ce qu’elle fait. Cette fierté je l’ai lue dans son visage grâce au sourire éclatant qu’elle m’a offert lorsque je lui ai dit : « Rachel, tu as vraiment contribué à la réduction du taux de chômage dans ton pays et partant, en Afrique ».
Après avoir écouté Rachel faire son success history, j’ai sauté sur elle. Ou plutôt sur l’occasion, pour ne pas faire allusion au sourire. Au fait, je me dis aussi avoir une startup dans le domaine de l’agriculture mais cette fois-ci bio. Une fois m’approcher d’elle et discuter (avec elle bien sûr) sur le sujet, j’ai compris que mon projet peut aboutir mais il me reste encore beaucoup à faire. Cela m’a donné davantage l’engouement de continuer sur ma lancée en bravant les obstacles. Je voulais donc partager avec vous, jeunes qui voulez vous lancer dans le domaine entrepreneurial, ces 5 conseils :
1. Commencer avec les moyens disponibles ;
2. Prendre le risque en agissant en fonction de sa perte acceptable ;
3. Ne pas travailler seul, impliquer les parties prenantes ;
4. Ne pas abandonner en cas d’échecs mais tirer plutôt parti des surprises ;
5. Ajouter de la valeur à son produit.
Je reconnais que je titube encore mais à ses conseils et aux expériences que j’ai acquises des uns et des autres, je peux bien marcher et même courir. Bonne lancée à vous, bon courage et bonne chance.

1 juil. 2019

Jeunesse: Quatre conseils pour contribuer au développement de l'Afrique


Je participe depuis ce matin au premier Symposium International du Mécanisme Africain d'Evaluation par les Pairs (MAEP) pour la Jeunesse. Cette rencontre qui se tient du 1er au 02 juillet à l'hôtel Radison Blu à N'Djamena, regroupe plus de 170 jeunes venus des différentes régions du Tchad, des 54 autres pays africains et de la diaspora. C’est une occasion pour les jeunes de discuter de leur participation dans la bonne gouvernance de l'Afrique.
De tous les discours et autres interventions, ce dont je voulais parler sur cet article c’est la responsabilité des jeunes. Certainement, comme l’a dit l’ancien ministre de la culture Khayar Oumar Deffallah, les jeunes africains sont confrontés à des obstacles tels que la difficulté d’accès à la politique et le problème de la libre circulation, mais les jeunes, eux-mêmes ne prennent pas leur destinée en main. Pour ne pas être trop long, je formule les recommandations suivantes :
1. Comme je le disais un jour à un ami, parlant de la politique, il ne faut pas rester en dehors du cercle et critiquer mais entrer plutôt dans le cercle et donner son point de vue afin de changer les choses comme l’on le souhaite. Pour apporter notre contribution dans le développement de l’Afrique, nous devons comprendre le système, comprendre comment s’y intégrer et comment s’imposer pour que notre opinion soit prise en compte ;
2. Comme l’a dit un intervenant dans la salle, nous ne devons pas attendre à ce qu’on nous donne ce qui nous appartient. Nous ne devons pas rester attendre à ce qu’on vienne nous informer des opportunités par exemple. Allons vers nos cadets, demandons leur poliment les informations dont nous avons besoin ;
3. Entreprenons ! Devons nos propres patrons avec l’auto-emploi. N’attendons pas tout des Etats, des gouvernements ;
4. Nous ne devons pas nous sous-estimer. Quand on nous donne une responsabilité, nous devons bien accomplir la mission qui nous est assignée, sans s’auto-exclure des autres jeunes. Soyons responsables et évitons de donner l’expression que nous ne pouvons l’être.

7 juin 2019

Ouaddaï: La sensibilisation comme solution aux conflits

J’ai participé, ce mardi 04 juin 2019, à la présentation des vœux au Gouverneur de la Province du Ouaddaï Ramadan Erdebou, à l’occasion de l’Eid-El-Fitr ou fête de Ramadan. Je suis parti en ma qualité de membre d’une organisation de la société, représentant nom association : l’Association Culturelle « Etoile des Jeunes ». J’avoue que c’est ma première fois d’assister à ce genre de rencontre. Les différentes catégories de personnes entrent à tour de rôle. Sur le programme, nous sommes censés entrer à 11H30mn mais nous avons été reçus à 12H10mn. Ensemble avec les représentants des partis politiques, nous étions dans une salle d’attente quand le protocole du gouverneur est venu nous dire d’entrer dans le salon où se trouvent le Gouverneur et son staff pour recevoir les vœux.
Dans la salle se trouve également une équipe de la radio qui assure la retransmission en direct de l’événement. Nous avons désigné un de nous qui a présenté les vœux au Gouverneur, tout en déplorant les événements de ces derniers jours qui ont causé mort d’hommes et réitérant notre engagement à sensibiliser les différentes communautés sur le pardon et le vivre ensemble.
Ce dont je voulais parler ici c’est la réponse du gouverneur. D’abord, il a déploré, lui aussi, les attaques qui ont fait plusieurs victimes ces derniers jours, indiquant qu’il est inadmissible, à notre époque, que des hommes meurent sans aucune raison. Il nous a également signifié que les membres des organisations de la société civile et ceux des partis politiques sont les conseillers des autorités administratives. Malheureusement, « certaines associations n’existent que de nom et leurs bureaux se trouvent dans les sacs de leurs présidents. Elles ne font aucune activité et attendent un financement. Comment cela serait-ce possible ? » S’est-il interrogé. Je sais que ce qu’il dit sur certaines associations est vrai mais je vous assure, sans faire des commentaires, que mon association n’en fait pas partie. Aux représentants des partis politiques, il a indiqué qu’ils ne doivent pas attendre la campagne pour s’adresser à la population. Ils peuvent organiser des séances de sensibilisation sur divers thèmes relatifs au quotidien de la population : santé, éducation, protection de l’environnement, social… Aussi, il a insisté sur les méfaits des réseaux sociaux, surtout WathsApp, sur lesquels des personnes malintentionnées diffusent des messages de violence dans le but de diviser les communautés, et qui sont, malheureusement, suivis par certains jeunes. Le gouverneur nous a donc exhortés à se mettre au travail. « Le Tchad repose sur vous, les jeunes. Je vous demande d’intensifier les sensibilisations sur la cohabitation pacifique afin que la population change de comportement » a-t-il indiqué.
Personnellement, je m’adhère à ses idées et appelle toutes les couches sociales à s’impliquer et sensibiliser les différentes communautés sur le vivre ensemble et la cohabitation pacifique. Aux jeunes particulièrement, à ne pas suivre tout ce que les gens racontent sur WathsApp.

22 mai 2019

De l’eau pour Abéché : la solution communautaire


La situation :
Abéché est la deuxième grande ville de mon pays le Tchad. Elle est située à environ 900 kilomètres à l’est de la capitale N’Djamena. Les 83.000 âmes qui y vivent ont du mal à trouver de l’eau. La Société Tchadienne des Eaux (STE) n’arrive pas à satisfaire la population. Les robinets ne coulent pas, même pas une seule goutte, dans certains quartiers de la ville, pendant cette période de canicule où la population a plus besoin d’eau. Selon la STE, la seule solution serait le projet Bitéha II. Vous trouvez des dizaines de colporteurs d’eau alignés devant les quelques bornes fontaines attendant impatiemment l’eau qui ne coule pas ou à compte-gouttes. Certains passent toute une journée pour n’avoir que trois tours. Des femmes en jeûne, sous la chaleur accablante, se disputent le tour. Un seul bidon de 20 litres se vend entre 100 et 150 francs CFA selon la distance entre le quartier et le borne fontaine.
De la promesse vaine
: Le Chef de l’État avait PROMIS plusieurs fois de résoudre le problème. Il parle de ça depuis que je faisais le CM2 et pendant chaque campagne présidentielle. Cela fait plus de 20 ans. Récemment, il était même allé personnellement à Bitéha, où se trouvent les installations de pompage, pour constater de visu la situation. Il avait DÉCLARÉ que le problème d’eau à Abéché ne va être qu’une histoire. Mais il n’a honoré aucune de ses promesses. La population d’Abéché a espéré une solution avec l’exploitation du pétrole (avant que la vache ne maigrisse) mais hélas ! Un projet intitulé « Bitéha II » dont le coût s’élève à près de 3 milliard a été même adopté par l’Assemblé Nationale mais penne à se réaliser. La population pleure mais personne ne le console. Elle crie mais personne ne l’écoute. Elle appelle au secours mais personne ne lui vient en aide. Ni le Chef de l’État, ni le gouvernement, moins encore les soient disant élus du peuple.
Une solution communautaire
:
L’eau étant la vie, une denrée vitale, la population, délaissée, ne pouvant pas croiser les bras et attendre la réalisation d’une promesse qui ne se concrétise pas où peut être jamais, elle a fait quelque chose : ceux qui ont les moyens personnes ont creusé des forages afin de combler le combler le vide mais cela ne suffit bien évidemment pas. Alors la population s’est organisée. Une commission de gestion de la crise d’eau à Abéché a été mise sur pied afin de réfléchir sur une solution d’URGENCE d’ici la fin du mois de Ramadan. La commission s’est approchée des propriétaires des forages et citernes et, alhamdou lillah, les bonnes volontés locales ont réagi. Rapidement, un forage et trois citernes ont été mis à la disposition de la commission, 5 quartiers prioritaires ont été identifiés et l’opération de distribution de l’eau a commencé. Comme vous le voyez sur les images, la citerne se stationne sur un site et la population sorte avec des récipients, généralement des futs, pour s’approvisionner en eau. 30 mètres cubes d'eau ont été distribués dans trois quartiers ce lundi 21 mai. UN ACTE MODESTE MAIS SALUTAIRE. Avec le sourire aux lèvres, les bénéficiaires estiment retrouver la vie. Selon les membres de la commission, l’opération se fera chaque jour et continuera jusqu’à la fin du Ramadan. En attendant une solution durable.

21 mai 2019

Attaque dans le Ouaddaï/Sila: les assaillants défient les autorités

Il était environ 17Heures, ce lundi 20 mai. En sortant de l’hôpital provincial d’Abéché j’écoute la sirène : c’est une ambulance qui vient de la province de Sila, transportant des blessés. Des blessés suite à l’attaque des villages des ouaddaïens par des tribus arabes. D’autres ambulances étaient sur le point d’aller amener d’autres blessés. Ce qui rend à 28 le nombre de blessés évacués à l’hôpital provincial d’Abéché, depuis le début du conflit, jeudi 16 mai, dans la province du Ouaddaï. Cela sans compter ceux qui sont évacués dans d’autres hôpitaux. L’on dénombre également plus d’une vingtaine de morts. Le ministre de la sécurité publique était même arrivé sur le terrain, arrêtant une trentaine de présumés auteurs et complices, annonçant la suppression de diya mais la situation s’est empirée après cette arrestation. On parle quelque part d’un conflit agriculteurs-éleveurs mais c’est loin d’être le cas, car aucun éleveur n’a commencé à cultiver et les champs sont donc déserts. Des sources ont indiqué qu’il existe parmi les assaillants des hommes en ténues soudanaises, ainsi que des pick-up avec des immatriculations soudanaises. Je ne reviens pas sur les faits mais je me pose beaucoup de question. Pourquoi cela ? Pourquoi les attaques persistent, des Hommes continuent à mourir, à souffrir, alors que toutes les autorités sont au courant de la situation ? Pourquoi laisser des hommes armés venir du Soudan pour faire des victimes au Tchad ? Où sont les forces tchadiennes de défense et de sécurité ? Y’a-t-il une volonté de défendre et de sécuriser la population ? Où est l'autorité de l'Etat? Un Etat qui est capable de délocaliser des troupes de rebelles n’est-il pas capable de stopper un groupe d’individus ?

20 mai 2019

Un traitement pour le VIH/SIDA !?

Pour votre information, je suis affecté à Abéché après 5 ans de service passés à Amleyouna (60 Km à l’Est d’Abéché) comme Responsable de Centre de Santé. Je suis désormais le Point Focal de la Santé de Reproduction du District Sanitaire d’Abéché. Alors, à mon arrivée à Abéché, je suivais la radio locale et j’écoutais une émission qui m’étonne. Il s’agit d’un invité, tradi-praticien, qui prétend guérir le SIDA. Je m’approche encore de mon poste radio et je trouve que l’orateur est sérieux dans ses dires. Il dit qu’il guérit complètement le SIDA avec des décoctions des racines. Il répond à toutes les questions du journaliste. Pire encore, j’ai écouté des témoins qui affirment être guéris par le Monsieur. « J’avais le virus du SIDA et après six mois de traitement avec ce monsieur, je suis parti à l’hôpital pour refaire le test et il (le test) s’est révélé négatif » affirme le témoin, fier. J’étais étonné parce que je suis infirmier et j’ai toujours appris que le seul traitement du SIDA, pour le moment en tout cas, reste les antirétroviraux (ARV). Là encore, ces ARV ne détruisent complètement le virus mais bloquent le cycle de sa croissance. Étant également dramaturge, j’ai même écrit une pièce de théâtre intitulée « un verre pour la route » dans laquelle j’ai dit « aucun marabout, aucun guérisseur traditionnel, moins encore un charlatan ne peut guérir le SIDA. Le seul traitement du SIDA reste médical : les ARV ». Complètement confus, j’ai posé la question à un médecin. Selon lui, il est impossible que le test soit négatif après être positif car les anticorps anti VIH sont dans l’organisme de la personne à vie. Le SIDA est une maladie virale et jusqu’à présent, il n’existe pas officiellement un traitement définitif pour le SIDA. Mais comment expliquer cela ? La question reste posée. Conséquences, les centres de prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA se vident de leurs patients. Beaucoup de patients se sont retournés chez le Monsieur pour le traitement soit disant définitif, espérant vraiment la guérison totale. Le risque est que les patients sous traitement vont rompre avec les ARV et ne se fier qu’au traitement de ce prétendant guérisseur. Ce qui aggrave encore leur situation sanitaire. Moi, je reste confus. Alors je continue à chercher. Pouvez-vous m’aider ?