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14 févr. 2017

Santé : La surveillance épidémiologique en revue.

Depuis ce mardi 14 février, je participe à la « réunion bilan des activités de la surveillance épidémiologique ». Cette réunion qui dure trois jours se tient à Abéché, dans la salle de réunion du Centre de Connaissance. L’objectif ultime est l’éradication de la poliomyélite au Tchad, par l'amelioration des performances de la surveillance des paralysies flasques aiguës (PFA) ainsi que des autres maladies à potentiel épidémique.
Les participants Cette réunion bilan regroupe une soixantaine de participants venus des trois délégations sanitaires régionales, à savoir le Ouaddaï, le Wadi Fira et le Sila. Ils sont constitués d’un personnel d’appoint du ministère de la santé publique, des délégués sanitaires, des consultants internationaux et nationaux de l’OMS et de l’UNICEF, des médecins-chefs de districts, des chefs d’antenne et des points focaux de la surveillance épidémiologique intégrée. Moi, je participe entant que point focal. Déroulement de la réunion Lors de cette réunion « bilan », comme son nom l’indique, les acteurs de la surveillance passent en revue les activités réalisées en 2016 dans la cadre de la surveillance épidémiologique dans leurs délégations respectives, analyser les performances et proposer des solutions aux manquements. D’abord, la mission venue de N’Djamena présente la situation globale de la surveillance au niveau mondial, continental, sous régional et national, à partir des données envoyées par les niveaux périphériques et intermédiaires. Tour à tour, chaque délégation sanitaire présente son travail et des discussions s’en suivent. Il est question également, pour chaque délégation, d’élaborer un plan de visite des sites. A l’issue de la réunion, des recommandations vont être adressées à divers niveaux pour l’amélioration de la surveillance. La première journée Après la cérémonie d’ouverture présidée par le secrétaire général de région du Ouaddaï et la présentation des participants, plusieurs présentations ont été faites par par différents intervenants, parmi lesquelles je retiens ceci : « tout cas de PFA doit être traité comme un cas de poliomyélite jusqu'à sa classification finale ». Cette phrase nous demande de mettre toute l'énergie devant un cas notifié, en mobilisant toute la chaine de la surveillance afin les prélèvements des selles se réalisent dans les conditions recommandées et les échantillons soit acheminés, à partir du centre de santé jusqu’au laboratoire, dans une température entre 4 et 8°C. Jusqu’aujourd’hui, le Tchad envoie ses échantillons de PFA à Yaoundé, ce qui a un impact sur la qualité des échantillons, surtout pour les zones de l’Est et du Nord, situées à plus de 1000Km de N’Djamena. Autre leçon à retenir : bien que le Tchad est certifié sans poliovirus, il doit continuer à vacciner les enfants car le Nigeria voisin entretient encre le polio. Cette réunion qui devrait se tenir deux fois chaque année a connu un grand retard. Le dernière date de janvier 2016.

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