La décision du Gouvernement tchadien par rapport au non renouvellement du mandat de la Mission des Nations Unies en République Centrafricaine et au Tchad (MINURCAT) suscite des réactions. « Qui assurera notre sécurité après le départ de la MINURCAT de l’est du Tchad ? Ce départ est-il synonyme de notre retour au Soudan ?... » Ce sont entre autres les questions que se posent les réfugiés soudanais vivant dans les camps de l’est du Tchad. Ce sentiment intervient quelques jours après l’annonce du gouvernement tchadien de ne pas vouloir renouveler le mandat de la force onusienne chargée de sécuriser les camps des réfugiés et les humanitaires.
Quant aux organisations humanitaires qui assistent ces réfugiés, tout dépendra de l’évolution de la situation sécuritaire.
Pour Polline Ballaman, chef de mission de l’ONG OXFAM Grande Bretagne, l’essentiel est de sécuriser les zones où vivent les personnes nécessitant une assistance et aussi les humanitaires qui les assistent. Toutefois, elle se préoccupe de la situation puisque, selon elle, l’est du Tchad est une zone de plus en plus où il y a eu de banditisme.
Pour le gouvernement du Tchad, la sécurité de l’est du Tchad peut être assurée par le Détachement Intégré de Sécurité DIS, sans le soutien des forces de la MINURCAT. Selon Mahamat Hissein, Ministre Tchadien de la Communication, après une évaluation le gouvernement tchadien a trouvé inutile la présence surtout de la composante militaire de la MINURCAT.
Signalons enfin, que le mandat de cette force onusienne expire le 15 mars prochain et devait être renouvelé par le conseil de sécurité de l’ONU en commun accord avec le gouvernement du tchad.
Signalons que le mandat de la MINURCAT expire le 15 mars prochain.
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